C'est arrivé à Lyon

Nomination, par le Consulat, du premier "Commis à vaquer aux réparations et autres affaires de la Ville" ; Clément Trye. (Plus tard : voyer).

L'assemblée générale des notables et maîtres des métiers ratifie le traité de paix signé le 30 août avec le roi d'Angleterre. (la première des villes à le faire).

Synode diocésain au cours duquel sont publiés de nouveaux statuts synodaux, et un nouveau règlement général diocésain.

Mort d'Antoine Laisné, directeur de l'Hôtel des Monnaies, membre de l'Académie. (Né à Paris, le 18 août 1668).

Le privilège exclusif des carrosses et fiacres publics est concédé à Claude Bourgelat.

Installation de la Commission de Justice populaire (au Palais de Roanne).

Election des membres du Tribunal civil du Rhône. Il est installé le 26 octobre.

Cérémonie funèbre, place de la Liberté (= des Terreaux), à la mémoire du général Hoche.

Les Frères de la doctrine chrétienne s'établissent dans l'ancien Petit Collège prêté par la Ville.

Pose, par le comte d'Artois, de la première pierre du monument des Brotteaux. Ouverture de la souscription.

Séjour du duc d'Angoulême.

Mort de Joseph Bard, archéologue. Beaune. (Né à Chorey, Côte d'Or, le 4 juillet 1803).

Mort de Émilie Georgette Louisa Siefert, épouse de Jocelyn Pene, poétesse. Pau. (Née à La Guillotière, rue Malesherbes, le 1er août 1845). Inhumée à St Cyr au Mont d'Or.

Emeutes au Grand Théâtre, contre la suppression des subventions par la municipalité. Les gendarmes et la cavalerie doivent dégager les rues.

Mort de Jean Chazière, bienfaiteur du Musée des beaux-arts. Lyon (1er, 18 place Tolozan). (Né à Lyon, le 8 septembre 1821). Inhumé à Loyasse, allée 85.

Exposition rétrospective des artistes lyonnais.

Meeting de la Libre Pensée, avec Ferdinand Buisson, aux Folies Bergères, en faveur de l'érection d'une statue d'Etienne Dolet sur l'esplanade de Fourvière.

Inauguration de la Maison des Heures, de Mme Grignon-Faintrenie, 24 rue Confort. Conférences.

Inauguration du cinéma Lumina-Gaumont, dans l'ancienne brasserie du Parc.

Quatorze prisonniers politiques, dont Aubrac, sont libérés, au cours d'un transfert de la Gestapo au fort Montluc, par un coup de main de la Résistance.