C'est arrivé à Lyon

Assemblée électorale du Département, pour élire le Conseil Général de Rhône-et-Loire. Le Conseil élu est nommé par décret le 28 juin, et se réunit le 8 juillet.

Election du Conseil Général du District.

Ordonnance municipale ordonnant l'établissement d'un troisième bac à la Mulatière, réservé aux gens de pied et chevaux de selle.

Dernier acte de la Commission intermédiaire de l'Assemblée provinciale.

Première réunion du Conseil général du District.

Inauguration d'un arbre de la Liberté, sur la place des Terreaux, "Place de la Liberté".

Agitation populaire contre l'octroi. Le 9, la foule expulse les employés de la porte de Vaise.

Première séance du Conseil général du département. Il élit son président (L. Vitet).

L'assemblée des Sections se prononce contre l'octroi ; le Conseil général de la Commune en arrête la suppression.

Célébration de la fête de la Fédération, sur le modèle de celle de Paris, aux Brotteaux.

Décret de l'Assemblée nationale rétablissant l'Octroi aux portes de Lyon. Confirmé le 18 par lettres-patentes.

Agitation. La foule massacre un soldat suisse du régiment de Sonnenberg en garnison à Lyon.

Premier numéro du "Journal de Lyon et du département de Rhône-et-Loire", chez A. de La Roche.

Violente émeute contre l'octroi. La municipalité proclame la loi martiale et arbore le drapeau rouge.

La troupe (ligne, maréchaussée, garde nationale) occupe le quartier de Pierre-Scize. Visites domiciliaires et saisie des armes.

Réception solennelle, par le Directoire du Département et par des détachements de toutes les formations militaires existant à Lyon, d'une bannière envoyée au Département de Rhône-et-Loire par la municipalité de Paris.

La municipalité suspend la loi martiale et rétablit le drapeau blanc sur l'Hôtel de Ville.

Jugement du Présidial condamnant à mort deux meneurs de l'émeute du 26 juillet.

Entrée des troupes chargées de maintenir l'ordre, sous le commandement du général de la Chapelle.

Le décret du 17 juillet rétablissant l'octroi est affiché.