C'est arrivé à Lyon

Le détachement lyonnais à Saint-Etienne est contraint de se retirer à Montbrison.

L'assemblée des Commissaires des Sections décide la création d'un "papier de commerce obsidional" ou assignats du siège.

Dans la nuit, les assiégeants envoient un brûlot pour incendier le pont Morand. Le coup échoue (par riposte des assiégés, ou par extinction des mèches).

Occupation de Montbrison par les gardes nationales d'Ambert sous les ordres de Châteauneuf-Randon. Lyon perd son point d'appui.

Arrêté du Conseil exécutif destituant Kellermann de son commandement de l'Armée des Alpes. Le général Doppet est nommé à sa place, il arrivera le 26 septembre devant Lyon. Kellermann reste sur le pont des Alpes.

Arrivée devant Lyon (au Sud-ouest) de l'armée des gardes nationales d'Auvergne. L'encerclement de la ville est complet.

Les assiégeants occupent le centre de Caluire.

Occupation de Sainte-Foy par les assiégeants. Violents combats aux Brotteaux et dans la presqu'île de Perrache, qui est dégagée par la cavalerie lyonnaise.

Mort de l'abbé Jean-Baptiste François Rozier, curé de Saint-Polycarpe, tué par un boulet des assiégeants. Lyon. (Né le 23 janvier 1734, Lyon, Saint-Nizier). Inhumé dans l'Eglise Saint-Polycarpe.

Le Comité de Salut Public rappelle les représentants Dubois-Crancé, Gauthier et Châteauneuf-Randon, il maintient en mission Couthon, Maignet et Delaporte. La nouvelle est rendue publique sur place le 7 octobre.

L'armée lyonnaise quitte Lyon en trois colonnes par Vaise, et se fait décimer. Entrée de l'armée assiégeante.

Arrêté des représentants du peuple rétablissant la municipalité renversée le 29 mai (Bertrand maire). Elle prend séance ce jour.

La Société populaire reprend ses séances, et forme un Comité Central.

Arrêté des représentants du peuple ordonnant la démolition des remparts de Saint-Just, et du Château de Pierre Scize.

Arrêté des représentants instituant un Comité de surveillance.

Arrêté des représentants du peuple prescrivant la démolition des fortifications de Saint-Just et du Château de Pierre Scize.

Arrêté des représentants du peuple instituant une Commission militaire pour juger les rebelles pris les armes à la main.

Arrêté des représentants du peuple instituant une Commission de justice populaire pour juger les rebelles non combattants. Section à Lyon (Dorfeuille président) et à Feurs.

Décret de la Convention annonçant la création d'une Commission militaire de répression, nommant Lyon "Ville-Affranchie" et prescrivant la destruction de la Ville. "Lyon n'est plus".

Deux ordres de Comité de Salut public de mettre en arrestation et d'amener à Paris, d'une part Kellermann, d'autre part Dubois-Crancé et Gauthier.