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  • le 11 mai 1968

    Une manifestation étudiante d’un millier de personnes passe pour la première fois aux abords de la préfecture. De nombreux lieux à Lyon commencent à être rebaptisés : le lycée national du Parc devient le « lycée national de la révolte » et le quai Claude-Bernard se transforme en quai « Cohn-Bendit ». À la Faculté des Lettres, l’amphithéâtre Edgar-Quinet prend le nom de « Che Guevara ». D’autres amphithéâtres sont également renommés des noms de Fidel Castro, Mao Tsé-toung ou Rudi Dutschke.

  • le 12 mai 1968

    Vers 22 heures, un groupe d'étudiants ayant la volonté de diffuser un communiqué en une du Progrès et Dauphiné libéré réussit à perturber l'imprimerie de Chassieu et la parution des quotidiens.

  • le 13 mai 1968

    Grève nationale et générale. Entre 35 000 et 60 000 personnes (étudiants, enseignants, travailleurs) défilent de la Bourse du Travail à la place des Terreaux. C’est la plus importante démonstration de l’après-guerre.

  • le 14 mai 1968

    Inauguration du théâtre du 8e arrondissement.

  • le 14 mai 1968

    2 000 jeunes des collèges techniques et des lycées lyonnais manifestent depuis la place Gabriel-Péri à la rue de la République, puis au lycée Ampère et à l'Inspection académique.

  • le 15 mai 1968

    Boycott par la Faculté des Lettres des examens prévus à partir du 20 mai.

  • le 16 mai 1968

    Début d'un mouvement de grève dans quelques usines. Vote par les étudiants en médecine du report des examens.

  • le 19 mai 1968

    Occupation de la Faculté de médecine. Les Transports en Commun Lyonnais (TCL) s'associent à la grève illimitée qui touche de nombreuses entreprises de la région. La grève s'étend dans les usines et devient à peu près générale.

  • le 20 mai 1968

    Les principales entreprises de la région sont occupées par les ouvriers. Parmi elles : SNCF, Uginor, Société Nouvelle des Ateliers de Vénissieux (SNAV), Rhodiaceta, Berliet, Richard-Continental, Paris-Rhône, Seguin, Teppaz, Pelle, Brandt… Des services municipaux sont également en grève.

  • le 21 mai 1968

    La grève s'étend : elle touche les cars Citroën, une partie des cars Philibert, la Sécurité sociale et les PTT. La raffinerie de Feyzin cesse ses activités et le port Edouard-Herriot est bloqué. Les principaux quotidiens de Lyon ne paraissent plus à la suite de la grève de l'Entreprise de presse et des ouvriers du livre. Les émissions radio et TV de l'ORTF se réduisent à quelques journaux quotidiens. La grève commence à gêner la vie quotidienne du fait des difficultés d'approvisionnement : pénuries d'essence, de produits alimentaires, d'argent... Consultez la description d'un dossier de tracts (avril-juin 1968).

  • le 22 mai 1968

    La grève s'étend aux Hospices civils de Lyon et au Centre de Chèques postaux. Les grands magasins ferment : Galeries Lafayette, Grand Bazar, Carrefour à Vénissieux, les Nouvelles Galeries à Bron, Prisunic…

  • le 23 mai 1968

    400 étudiants manifestent dans le quartier de Vaise et se rendent devant les portes de l'usine occupée de la Rhodiaceta. Le soir, 500 étudiants environ, venus des Facultés occupées, se dirigent vers la préfecture et se dispersent dans le calme.

  • le 24 mai 1968

    Plus de trente directeurs de Centres dramatiques, réunis à Villeurbanne, rédigent un manifeste pour remettre en cause leur fonction et leur rôle. Le personnel de l'Opéra de Lyon et du theâtre des Célestins se mettent en grève illimitée et occupent les lieux. Dans l'après-midi, l'UNEF organise une grande manifestation entre Bellecour et Terreaux. Des affrontements s'engagent en fin de cortège et se poursuivent dans la soirée dans les quartiers de la préfecture et des Cordeliers. Un camion chargé de pierres est lancé sur le pont Lafayette par les émeutiers contre les forces de l'ordre : le commissaire de police René Lacroix meurt. Les causes de son décès son toujours discutées : crise cardiaque, cage thoracique écrasée par le camion, ou l'une succédant à l'autre.

  • le 28 mai 1968

    Le commissaire René Lacroix est cité à l'Ordre de la Nation ; une cérémonie a lieu à la préfecture du Rhône et ses obsèques ont lieu à l'église Saint-Bonaventure. Louis Pradel, maire de Lyon, lance un appel au calme. Parution bi-hebdomadaire du journal du Cercle Tocqueville de Lyon, En Bref Lyon.

  • le 29 mai 1968

    A l'appel des syndicats ouvriers et de l'UNEF, 80 000 personnes manifestent entre la place Bellecour et la place Jules-Ferry aux Brotteaux. Le journal télévisé régional est supprimé par l'intersyndicale de l'ORTF.

  • le 29 mai 1968

    Inauguration par le maire de la 11e résidence pour personnes âgées, au 31 ter rue Constant dans le quartier de Montchat.

  • le 30 mai 1968

    Meeting place Lazare-Goujon à Villeurbanne organisée par l'AGEL. Le comédien Jean Bouise demande aux manifestants de ne pas occuper le Théâtre de la Cité.

  • le 31 mai 1968

    A l'appel des comités d'Action civique du Rhône, une contre-manifestation de 70 à 100 000 personnes est organisée de Bellecour aux Terreaux. En signe de soutien, Louis Pradel apparaît au balcon de l'Hôtel de Ville.

  • le 31 mai 1968

    A la suite d'un article critique de Jean Mercier, radical, dans le bulletin du Cercle Tocqueville, et après une vive discussion, le maire L. Pradel lui remet sa délégation d'adjoint.

  • le 31 mai 1968

    Manifestation contre-révolutionnaire. 60 à 70.000 personnes.

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