Armorial consulaire de la Ville de Lyon

Lors de son séjour à Lyon, en 1495, Charles VIII accorda, par lettres patentes, les privilèges de la noblesse à quiconque auraient à exercer la charge d’échevin ainsi qu’à sa descendance.
A chaque changement de règne, les magistrats lyonnais demanderont confirmation de ce privilège au même titre que les autres privilèges de la Ville. Un armorial était offert chaque années aux membres du Consulat. On en connaît plusieurs exemplaires conservés dans les bibliothèques publiques et privées.

Pierre-François Chaussonnet, dessinateur et enlumineur, s’intitule « armorialiste de la ville » en offrant au Consulat ses Fleurs armoriales consulaire, en 1772.
Ailleurs il se dit également « chronologiste de Ville ». Il semble qu’il est exercé cet emploi de 1750 à 1779. Le 27 mai de cette année une convention le lie avec les échevins pour la fourniture d’Armoriaux consulaires.
Le 31 août 1780, ce travail lui est payé 200 livres. Un armorialiste du nom de Noël Chaussonnet est mentionné pour l’année 1789.