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Le 8 décembre à Lyon

Image d'illustration

Guide des sources présentes aux Archives de Lyon

 


Réalisé par :

  • Richard Miriski, archiviste aux Archives municipales de Lyon (AML)
  • Avec l'aide d'Aurélie Chalamel, responsable de la communication aux AML (construction du mini-site et intégration de contenus) et d'Anne Marie Delattre, archiviste (intégration de contenus).
  • Date : décembre 2020

Mis à jour en continu par :

  • l'équipe des Archives municipales de Lyon

 

Rendez-vous incontournable dans la vie des Lyonnais, la fête des Lumières fait partie de l’identité de la ville. Celle-ci correspond en réalité à la combinaison de deux événements. Tout d’abord, le vœu des Échevins : le 8 septembre 1643, les échevins et le prévôt des marchands se rendent à Fourvière afin de demander à la Vierge Marie sa protection face à une épidémie qui arrive du sud de la France. Les édiles font alors le serment de renouveler chaque année l’ascension jusqu’à Fourvière si la ville est épargnée. Fort heureusement pour les Lyonnais, la ville traverse l’épidémie sans encombre. Depuis lors, les édiles de la ville se donnent rendez-vous tous les 8 septembre de chaque année, afin d’honorer le vœu prononcé par leurs prédécesseurs.  

L’autre événement venant s’associer à cette fête concerne l’inauguration d’une statue : pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de la statue de la Vierge Marie en bronze doré. Celle-ci doit alors orner le sommet de la chapelle de Fourvière. Cette commande réalisée par le sculpteur Joseph Fabisch intervient dans un contexte de reconstruction du clocher de la chapelle, réalisé par Ferdinand Delamonce et qui menace de s’écrouler. En 1849, celui-ci est rasé pour laisser le champ libre à une nouvelle construction. L’installation de la statue de la Vierge Marie est alors prévue pour le 8 septembre 1852, jour célébrant la Nativité et le vœu des échevins. Néanmoins, les conditions météorologiques forcent les autorités à repousser l’inauguration au 8 décembre de la même année, jour de la conception de la Vierge. Il est alors prévu d’organiser des messes, des processions et une bénédiction épiscopale. On projette également d’illuminer le clocher de Fourvière avec des feux de Bengale. Dans la presse, on apprend que quelques illuminations vont avoir lieu sur les rebords de fenêtres de quelques catholiques, à l’aide de bougies et verres de couleurs commandés au lampiste lyonnais Arban. Le jour venu et alors que les cérémonies ont déjà commencé, un orage éclate au-dessus de la ville, forçant les religieux à annuler la suite des festivités. Cependant, le ciel se dégage à la tombée de la nuit et les Lyonnais vont spontanément installer des bougies à leurs fenêtres. Le cardinal décide d’illuminer à son tour la chapelle. Ce jour-là marque la naissance des illuminations du 8 décembre, fêtées chaque année par ses habitants et par des personnes venues du monde entier.  

Le présent guide présente les principales sources conservées aux AML sur le sujet. Il est complété au fur et à mesure des nouveaux fonds concernant le 8 décembre et la fête des Lumières.

Le carrousel ci-dessous reprend l'ensemble des images actuellement disponibles, qui illustrent également les pages de ce guide des sources. Il est en cours d'enrichissement et remplace la galerie dans la rubrique Images de Lyon.
>> Pour télécharger : cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis faire clic droit et enregistrer. En cas d'usage public de ces images (article, conférence, presse, site Internet, etc.), vous devez mentionner les sources et vérifier les éventuelles restrictions d'usage signalées dans la légende (ex : copie à usage privé = pas d'usage public).