Aller au contenu principal

Prisons de Lyon

Icone représentant une prison

La ville de Lyon a longtemps hébergé en Presqu’île deux établissements pénitentiaires importants (1), les prisons Saint-Joseph et Saint-Paul, qui ont marqué le tissu urbain et humain du quartier de Perrache (2). Avant d’en restituer brièvement l’histoire, il convient d’évoquer les autres lieux de détention à Lyon et ailleurs (3).

 

Les anciennes prisons de Lyon

A la Révolution, la prison change de fonction. Conçue jusqu’alors pour être un poste de sûreté où l’on enferme les individus en attente d’un châtiment, elle s’impose désormais comme un lieu où les condamnés purgent une peine : la privation de liberté. Dans ce contexte, le nombre de détenus augmente et la Ville de Lyon n’est pas équipée pour les recevoir.

Au début du XIXe siècle, deux prisons existent à Lyon. La première, contiguë au Palais de Justice du quartier Saint-Jean, remonte au Moyen-Âge : c’est la prison de Roanne.


 

Joannès Drevet, “Lyon de nos pères”, p. 221 : portes de la prison de Roanne - 6PH/748
Joannès Drevet, “Lyon de nos pères”, p. 221 : portes de la prison de Roanne - 6PH/748


Reconstruite en 1784 comme une forteresse, cette maison d’arrêt et de justice reçoit les prévenus qui attendent leur jugement, les accusés qui doivent passer en cour d’assises et les condamnés à mort ou aux fers dans l’attente de l’exécution de leur peine. La deuxième est la prison Saint-Joseph, qui est installée pendant la Révolution dans d’anciens bâtiments au sud de la place Bellecour. Cependant, ces locaux ne répondent pas aux normes de sécurité d’une prison. C’est pourquoi seuls les condamnés à moins d’un an sont enfermés dans cette maison de correction.

 

Plan du premier étage des prisons nouvellement construites à Lyon Par Pierre Gabriel Bugnet (03/02/1789) - 2S/201
Plan du premier étage des prisons nouvellement construites à Lyon Par Pierre Gabriel Bugnet (03/02/1789) - 2S/201

 

Pour les longues peines, le décret impérial du 16 août 1808 crée des maisons centrales de détention. Il n’en existe pas dans le Rhône et les condamnés sont pour la plupart envoyés à Riom, dans le département du Puy-de-Dôme.

La prison Saint-Joseph (4)

Le bail de la prison Saint-Joseph expire à la Saint-Jean 1828 et sa démolition permettrait de prolonger la grande rue de Bourbon, actuellement rue Victor-Hugo, jusqu´à Bellecour.

De longues négociations sur l’emplacement de la prison se mettent en place entre le Département du Rhône et la Ville de Lyon. Le Conseil municipal souhaite céder un emplacement d’environ 22 000 m2 pour la construction d’une maison de détention dans la presqu’île de Perrache et sur des terrains appartenant à la Ville. En contrepartie, la Ville pose comme condition qu’aucune participation financière ne lui soit demandée pour la construction de la prison.

Un rapport fait à la Société de médecine de Lyon par la Commission chargée d’examiner l’état sanitaire du quartier Perrache en août 1825 vient contrecarrer ce projet : le lieu est insalubre. On y déplore en effet gastrites, colites, dysenteries, fièvres et autres maladies.

Le préfet propose alors un site plus rapproché de la Saône, la Ferratière.

Le projet de reconstruction est mis au concours et c’est Louis-Pierre Baltard, professeur à l’Ecole royale des Beaux-Arts et architecte des prisons de Paris, qui l’emporte. Mais le nouveau site choisi s’avère également insalubre.

En décembre 1826, le Conseil général décide que la prison sera désormais établie à l’angle nord-est de la presqu’île Perrache, un emplacement situé côté Rhône tout près du cours du Midi. Un rapport du conseil de salubrité daté du 30 août 1826 donne un avis rassurant : le terrain serait sec et bien aéré.

 

Plans parcellaires du secteur 262 (1874) - 1821W/174
Plans parcellaires du secteur 262 (1874) - 1821W/174


Le choix de l’emplacement n’est pas le seul à se révéler épineux. Le plan même du bâtiment donne aussi lieu à un certain nombre de discussions, dans un contexte international de réflexion et de débats multiples sur les prisons (5).

Depuis 1791, l’emprisonnement est le système de répression remplaçant le supplice qui tenait lieu de forme punitive sous l’Ancien Régime. Un véritable courant philanthropique, qui prend ses sources dans le siècle des Lumières puis les progrès du libéralisme, favorise une réflexion sur le système pénitentiaire. On s’attache à améliorer la condition des détenus tout en limitant le coût de l’entretien des établissements (6).

Deux systèmes s’opposent, inspirés tout deux d’expériences anglo-saxonnes : l’un qui prône un isolement rigoureux où les détenus sont enfermés jour et nuit dans des cellules – c’est le système dit « Pennsylvanien » – (7) ; l’autre qui s’articule autour de réfectoires et ateliers où les détenus mangent et travaillent en commun, et de cellules individuelles pour la nuit (c’est le système dit « Auburnien », moins coûteux et psychologiquement moins rude)(8).

Ainsi, les recherches pour tenter d’améliorer le système pénitentiaire sont à Lyon le reflet de ce qui se passe en Occident, notamment sur la condition des enfants détenus. La principale problématique est de mettre les enfants à l’abri de la contagion des prisons. A cette époque, des enfants qui souvent n’ont pas plus de 9 à 10 ans sont mis sous les verrous. Sans pain, sans vêtements, sans asile, sans parents ou bien appartenant à des parents vicieux ou criminels, ils sont regroupés dans une maison pénitentiaire moins pour y purger une peine que pour être à l’abri de la misère et la corruption.

A Saint-Joseph, la solution finalement adoptée associe dortoirs pour les adultes et cellules pour les enfants. Le souci de séparer les différentes catégories de détenus, sous-tendu par la volonté nouvelle d’amender le détenu et d’éviter la récidive, est primordial. Pour autant, le plan radial n’est pas retenu par l’architecte Baltard et ce malgré les revendications de la commission administrative.

Les travaux débutent en 1827 et sont achevés en 1831. L’édifice s’étend sur une superficie de 10 416 m2 selon un plan symétrique rectangulaire : au centre la geôle et la chapelle, à l’est le bâtiment réservé à l’administration ; à l’ouest, un corps de bâtiment regroupant des services d’intérêt général et l’infirmerie ; sur les côtés nord et sud, six corps de bâtiments où les détenus sont répartis selon une classification précise : les femmes, les condamnés pour dettes, les jeunes condamnés, les forçats, les transférés et les correctionnels.

Le résultat est une réussite aux yeux des institutions de l’époque : le rapport de l’inspection faite en septembre 1830 au Préfet par le conseil de salubrité est dithyrambique. Les considérations hygiénistes, axées sur la circulation et le renouvellement de l’air ainsi que sur une large pénétration de la lumière, y sont nombreuses et contribuent au projet de moralisation. Le succès est tel que de jeunes détenus de plusieurs départements du Midi sont envoyés au pénitencier de Perrache qui devient, de fait, interrégional (9).

Néanmoins, dès 1839 soit huit ans après son ouverture, la prison souffre déjà d’une surpopulation qui fait plier tous les beaux principes : prévue pour 200 détenus,  elle en compte désormais plus de 350. En 1840, on compte près de 120 enfants au pénitencier.

 

Projet de prison préventive pour la Ville de Lyon par Antoine Louvier (Saint-Paul et Saint-Joseph, 19 août 1852). 1S/94_1
Projet de prison préventive pour la Ville de Lyon par Antoine Louvier (Saint-Paul et Saint-Joseph, 19 août 1852). 1S/94_1

 

La prison Saint-Paul (10)

La construction de cette prison est envisagée dès 1847. Selon le vœu des magistrats, elle est prévue dans le quartier Saint-Paul à proximité du Palais de Justice, d’où son appellation de prison Saint-Paul. Sur proposition du sénateur Vaïsse, chargé de l’administration du Rhône, le Conseil général, dans la session de 1859, décide de l’emplacement de la nouvelle maison d’arrêt dans le quartier Perrache, dans le voisinage de la maison de correction.

Le 14 février 1860, l’architecte Antonin Louvier en dresse les plans. Ce projet est bien différent de celui de la prison Saint-Joseph, car il met en application une conception plus fonctionnelle de l’espace carcéral.

La rotonde, cœur administratif et stratégique du bâtiment, permet une surveillance optimale des prisonniers tout en limitant le personnel. Cinq bâtiments rayonnants permettent de séparer les détenus en diverses catégories, conformément aux instructions ministérielles, afin d’éviter « la contagion morale » entre les hommes.

Cette architecture, dite panoptique, révèle ainsi toute une entreprise d’ « orthopédie sociale ». La rééducation des délinquants est également fondée sur le travail et le repentir des prisonniers : c’est pourquoi la chapelle à une place privilégiée au cœur de l’édifice.

Le programme est conçu pour 550 détenus répartis en « 7 quartiers ». Le bâtiment central est occupé au rez-de-chaussée par la salle centrale de surveillance et les parloirs correspondant à chacun des quartiers. Au premier étage, la chapelle est divisée en six compartiments qui communiquent directement avec leurs quartiers respectifs et les galeries de surveillance. De chaque côté de la cour d´entrée se trouvent le bâtiment affecté aux logements des employés, avec corps de garde, remise et écurie, et le bâtiment des services généraux avec boulangerie, buanderie, séchoirs, lingerie et bureaux pour l’entrepreneur de ces services. Chaque quartier est accompagné d´une cour assez vaste pour servir de promenoir, avec au fond un atelier de travail pour les prévenus.

Le projet prévoit la mise en communication de la maison d’arrêt avec la maison de correction à l’aide d’un tunnel passant sous la rue Delandine. La prison est mise en service en 1865. En janvier 1885, l’architecte du département du Rhône, Henri Moncorger, présente les plans de transformation de la maison d’arrêt et de justice de Lyon en prison cellulaire, en application de la loi du 5 juin 1875 prescrivant le régime cellulaire aux prisons départementales pour les détenus condamnés au plus à un an et un jour d’emprisonnement. Les travaux sont adjugés le 26 mars 1890 et fin mars 1896, la transformation de cet établissement en prison cellulaire est complètement terminée.

En 1984, le Maire de Lyon oppose un refus au projet d’agrandissement de la prison sur la rue Delandine.

 

La fin des prisons au cœur de Lyon

 

Photographie de Jean-Paul Tabey (1970) - 1ph/1766_1
Photographie de Jean-Paul Tabey (1970) - 1ph/1766_1

 

Devenues vétustes et surpeuplées – 870 détenus pour 344 places à Saint-Paul en 2003-, les prisons Saint-Joseph et Saint-Paul ne peuvent plus accueillir dans des conditions tolérables les prisonniers.

Un documentaire tourné en 2000 montre des conditions effroyables (11) : lieux mal chauffés, trop petits, toilettes sans porte partagées par 3 détenus, cours de promenades ravagées de détritus, rats et cafards dans les douches, fuites d’eaux et fils électriques qui sortent du mur et avec lesquels les prisonniers allument leurs cigarettes… Ces conditions entraînent une violence quotidienne insupportable pour les détenus, mais également les surveillants (12). L’Etat a d’ailleurs été plusieurs fois condamné pour les conditions de détention dans ces prisons.

A partir du début des années 2000, un nouveau centre pénitentiaire est construit à Corbas et, le 1er mai 2009, tous les détenus des prisons de Perrache y sont transférés. Suite à une très forte mobilisation des Lyonnais afin de sauvegarder le patrimoine architectural des lieux, l’État lance un appel à projet pour la réhabilitation des bâtiments. Le projet retenu s’articule autour de l’Université Catholique de Lyon et entraîne la destruction d’une partie des 2 prisons. Il intègre la création de bureaux, de logements sociaux et de logements intergénérationnels, ainsi que l’implantation d’un campus de 5 000 étudiants. L’inauguration a lieu en 2015 et contribue à la rénovation du quartier de Perrache, structurée autour de la place des Archives.

 

Prison de Roanne

  • DD/301 : Edifices et ouvrages publics : Palais de justice et prisons.- Reconstruction du palais de justice et des prisons de Roanne : pièce 1 à 56 (1765-1789).
  • 2S/201 et 6PH/1380 : Plan du premier étage des prisons nouvellement construites à Lyon Par Pierre Gabriel Bugnet (03/02/1789).
  • 2S/519 : Plan militaire de Lyon assiégé en 1793 pour servir à l’histoire politique et militaire du peuple de Lyon par Alphonse Balleydier, façade de l’ancienne prison de Roanne (1844).
  • 2SAT/20 : Plan minute du 5e arrondissement Louis Benoît Coillet (1821).
  • 6PH/748 : Joannès Drevet, “Lyon de nos pères”, p. 221 : portes de la prison de Roanne (copie, entre 1958 et 1988).

1ère prison Saint-Joseph

  • DD/301 : Edifices et ouvrages publics : Palais de justice et prisons. – Reconstruction des prisons de Saint-Joseph : pièce 57 à 87 (1765-1789).
  • 4I/3-4I/5 : registres d’écrou (1792-1797).
  • 2SAT/18 : Plan-minute du 2e arrondissement par Louis Benoît Coillet (1821).

Prisons de Perrache

  • 4I/11 : Police des prisons : arrêtés et instructions ; visites ; commission administrative ; conseil charitable (1802-1866).
  • 4I/12 : Idem : comptes ; projets et plans pour la construction de Perrache (1801-1851)
  • 4I/13 – Idem : registre d’écrou de la prison de Roanne (1820-1825).
  • 4I/38-43 : Registres d’ordre aux directeurs de prisons (An VI-1826).
  • 1S94/1 : Projet de prison préventive pour la Ville de Lyon par Antoine Louvier (Saint-Paul et Saint-Joseph, 19 août 1852).
  • 4S/262/1-9 et 1821W/174-176 : plans parcellaires du secteur 262 (1874-1981).
  • 1PH/1766/1 et 1PH/1768 : photographies de Jean-Paul Tabey (1970).
  • 4FI/814 : carte postale représentant l’entrée sur le quai Perrache de la prison Saint-Paul (s.d.).

Prison de Roanne

  • BP/3605 : prisons de Roanne (1685-1699)
  • BP/3605 : prisons de Roanne et Saint-Joseph (1742-1790)
  • 1C/204 : prisons de Saint-Jospeh et de Roanne, fonctionnement, travaux : procès-verbaux de visite, correspondances (1764-1778)
  • 1C/205-206 : prison de Roanne, réparations : devis, adjudications, toisés, factures, correspondances (1710-1773)
  • 4N/234-240, 807-811 : construction, travaux, réparations (an IX-1868).
  • 1Y/280-281 : bâtiments et détenus (an IX-1844).
  • 2PL/40 : plan du palais de justice et des prisons attenantes, signé par Dumont, architecte (1836).

1ère prison Saint-Joseph

  • BP/3606 : prisons de Roanne et Saint-Joseph (1742-1790)
  • 1C/204 : prisons de Saint-Joseph et de Roanne, fonctionnement, travaux : procès-verbaux de visite, correspondances (1764-1778)
  • 1Y/293-298 : bâtiments.

Prisons de Perrache

  • 4N/243-252 : bâtiments des 2 prisons (1823-1934).
  • 1Y/299-310 : bâtiments de la prison Saint-Joseph.
  • 2Y/346-470, 2Y/527-553 : registres d’écrou de la prison Saint-Joseph (an VIII-1940).
  • 1Y/282-287 : bâtiments de la prison Saint-Paul.
  • 2Y/55-307, 2Y/308-314 : registres d’écrou de la prison Saint-Paul (an IX-1939, 1833-1850).
  • 4474 W/1–434 : Direction des services pénitentiaires. Maison d’arrêt de Lyon Perrache : fonctionnement et détention (1838-2008).
  1. Les établissements pénitentiaires de Perrache ont eu plusieurs statuts administratifs durant l’histoire : maison d’arrêt, maison de détention, maison de correction, etc… Dans un esprit de simplification, il a été décidé de retenir l’appellation synthétique de « prison ».
  2. Pourquoi pas Perrache, Archives municipales de Lyon, 2002 (Collection Mémoire vive n°2). Lyon – Le Confluent « Derrières les voûtes », Editions Lieux-Dits, 2005.
  3. Un historique des lieux d’incarcération à Lyon et dans le département du Rhône est fourni par l’introduction du répertoire de la série Y des Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon (ADRML) : Série Y – Prisons et prisonniers dans le Rhône (an VIII-1940), répertoire numérique établi par Isabelle BRUNET et Franck IAFRATE, Lyon, 1998.
  4. Véronique Belle, « Prison de Perrache, puis prison Saint-Joseph », dossier de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Auvergne Rhône-Alpes, 2001 – https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/prison-de-perrache-puis-prison-saint-joseph/0799206e-3d82-4f6e-9d67-3c3c26d7a0f6 – consulté le 20 août 2019 
  5. Débats résumés dans l’ouvrage célèbre de Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975. 
  6. Tel est clairement l’esprit du Rapport au roi sur la situation des hospices, des enfants trouvés, des aliénés, de la mendicité et des prisons, Paris, Imprimerie royale, 1818, 88 p.
  7. Sarah Jane Elke, « Le système pennsylvanien », dans Criminocorpus, musée d’histoire de la justice, des crimes et des peines, 2017 –https://criminocorpus.org/fr/expositions/prisons/le-penitencier-de-eastern-state/le-systeme-pennsylvanien/ consulté le 20 août 2019
  8. Caroline Soppelsa, « Une architecture de compromis », Ibid., 2014 – https://criminocorpus.org/fr/expositions/prisons/la-maison-darret-de-la-sante-une-prison-dans-paris/un-architecture-de-compromis/ consulté le 20 août 2019 
  9. Voir le rapport de la Commission des prisons de Lyon, publié dans la Revue du Lyonnais : Léon Bonnardet, « Prisons de Lyon », Revue du Lyonnais, 1re série n° 105, 1837 p. 291-302.
  10. « La prison Saint-Paul », dossier de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Auvergne Rhône-Alpes, 2001 – https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/prison-saint-paul/e841df8f-2a03-4875-9ca7-0cf109da0243, consulté le 20 août 2019 
  11. La marmite du Diable, documentaire de Benoît Gadrey et Philippe Evêque diffusé dans « Envoyé spécial » en avril 2000.
  12. Sur les conditions de vie dans les établissements pénitentiaires lyonnais, outre les archives des établissements eux-mêmes, conservées aux ADRML, il peut être utile de consulter les archives des services centraux de la direction de l’administration pénitentiaire. La chaîne de commandement remontant jusqu’à Paris, les dossiers d’établissements versés par le ministère de la Justice aux Archives nationales sont très révélateurs des incidents jugés les plus graves. Voir « Etablissements pénitentiaires et détenus » sur le site Archives judiciaires du ministère de la Justice, 2009-2011. –http://www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10774&ssrubrique=10829&article=15045, consulté le 20 août 2020

Quelques évènements à venir

Chambres obscures
Extrait de l'affiche de l'exposition
Chambres obscures
+