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| Lorsque les Autrichiens franchissent le Rhin le 21 décembre 1813, Napoléon confie la protection de Lyon au maréchal Augereau. À la suite de la défaite de son armée à Mâcon, le 11 mars, l’armée autrichienne se met en marche sur Lyon. Augereau tente vainement de l’arrêter à Saint-Georges le 18 mars, puis à Limonest le 20 mars. Le 21 mars 1814, la ville est encerclée. Les autorités municipales qui considèrent que toute résistance est vaine, capitulent et remettent ses clés aux Autrichiens. Les troupes d’Augereau se replie alors sur Vienne et Valence. La paix est signée à Paris le 31 mai et les Autrichiens évacuent Lyon le 9 juin. Le 18 juin 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, l’armée des Alpes, commandée par le maréchal Suchet, se réfugie à Lyon. Cependant, tout comme en 1814, Suchet quitte Lyon. Les troupes autrichiennes traversent le pont de la Guillotière et occupent la ville pendant cinq mois, de juillet à décembre 1815. |
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| Johann Christoph Erhard ; Cuirassiers autrichiens ; Gravure, début 19e siècle, New-York Metropolitan Museum of Art, collection Elisha Whittelsey |
Entrée de l’armée autrichienne dans Lyon, proclamation du Maréchal-duc d’Albufera ; Affiche typographique, 12 juillet 1815 Archives municipales de Lyon, 936W/2084 |
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| Mairie de la ville de Lyon, Ordonnance de police du maire relative à l'évacuation de la ville par l'armée des Alpes et à l'entrée des troupes des armées impériales autrichiennes Affiches administratives, 17/07/1815 Archives Municipales de Lyon, 6FI/5655 |
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| Passeport bilingue français-allemand ; Document typographique, 1815 Archives municipales de Lyon, 936W/2115 |
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| « Sauve-garde » ; Laissez-passer permettant à Dominicum de l’Ange, sa famille et ses biens, de bénéficier de la protection de l’autorité militaire, 22 juillet 1815 Archives municipales de Lyon, 1225WP/18 |
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"Il est dans l’intérêt des habitants de la Guillotière d’empêcher par tous les moyens possibles, l’ennemi de pénétrer dans le faubourg. Les fortifications dont l’on veut l’environner et l’énergie des habitants y contribuent sans doute ; mais les travaux languissent faute de bras. Vous vous êtes engagés à fournir 150 ouvriers ; ils ont été exacts à l’appel le premier jour et ce nombre s’est ensuite tellement diminué qu’il est actuellement réduit à cent. Je vous invite à remédier sans retard à cet inconvénient qui nuit essentiellement au bien du service. M. le gouverneur demande qu’à compter de lundi 9, il soit fourni 500 ouvriers par la Guillotière au lieu de 300 ; veuillez faire dès aujourd’hui les dispositions convenables pour porter les travailleurs à ce nombre. Le zèle et patriotisme dont vous êtes animé me donnent d’avance la persuasion que vos efforts seront couronnés de succès." |
| Lettre du Préfet du Rhône au maire de la Guillotière pour la mise à disposition d’ouvriers supplémentaires pour la construction de la défense de la ville ; Manuscrit, 1er juillet 1815 Archives municipales de Lyon, 4WP/41 |