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| L’été 2003, Lyon, comme l’ensemble de la France, est confrontée à une canicule exceptionnelle, à la fois éprouvante et meurtrière. Dès le mois de juin, les chaleurs persistent pendant 23 jours pour atteindre 39,6°C, un record jamais connu depuis 1922. Après un mois de juillet assez doux, elles repartent à la hausse au mois d’août, pour atteindre des températures élevées les deux premières semaines. Le nombre de morts est en hausse de plus de 70 % par rapport à la même période de l’année 2002. À la suite de cette catastrophe, la plus meurtrière des 100 dernières années, un plan national canicule (PNC) est mis en place pour prévenir, protéger les personnes vulnérables et prodiguer des mesures à destination des institutionnels et des professionnels des secteurs sanitaire et social. |