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Le développement de l’industrie était indissociable de celui des risques associés, fumées nocives, explosions possibles, pollution des eaux et des sols. On a produit dès le début du 19e siècle des croquis cartographiques permettant de spatialiser par exemple les émanations acides d’une fabrique de vitriol (acide sulfurique), dans le cadre d’un procès. D’une tout autre façon, on diffuse à la fin du 20e siècle et jusqu’à nos jours des cartes de risques visant à aider les populations à adopter les comportements adaptés lors d’accidents industriels, incendies et explosions d’installations, déraillement de trains de produits chimiques ou inflammables, accidents nucléaires. La carte est alors issue d’une évaluation scientifique du risque, pour limiter au maximum les impacts possibles des événements sur les populations. Les sites industriels classés « Seveso » présentent le risque le plus élevé, ils sont les premiers concernés par ces cartes. |