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Attirer et aménager

Lyon, ville internationale
« Lyon carrefour international » : affiche couleur anonyme (1987, cote 7FI/2478)

Attirer et aménager

 

La question migratoire

La politique étrangère de Lyon semble fonctionner puisque, durant l’entre-deux-guerres, la ville attire divers courants migratoires, différentes populations.

L’industrie lyonnaise connaît un essor et a besoin de main-d’œuvre du fait de la chute démographique qui persiste depuis le XIXe siècle. La capitale des Gaules connaît donc une immigration massive.

Avant 1914, ces migrations étaient essentiellement composées d’Italiens (60,3 %), de Suisses (18,7 %) et d’Allemands (8,1 %). Puis, la création du Service de l’organisation des travailleurs coloniaux en 1916 marque l’arrivée d’Indochinois, de Malgaches et de Nord-Africains dans les usines de guerre. À la même période, la France signe des accords avec d’autres pays européens, ce qui marque l’arrivée de Grecs, d’Espagnols et d’Italiens à Lyon.

Enfin, c’est à la sortie de la guerre, dans les années 1920, que Lyon devient très attractive. Elle attire de nombreux exilés et réfugiés politiques. De nouvelles nationalités s’installent (Portugais, Turcs, Tchécoslovaques). Et même si de nombreux commerces étrangers s’ouvrent à Lyon, c’est l’industrie du bâtiment qui recrute le plus. La banlieue lyonnaise s’en trouve profondément modifiée.

 

Petit commerce étranger « Produits d'Espagne », quartier de Gerland : photo. NB anonyme (1934, cote 1PH/8343)
Petit commerce étranger « Produits d'Espagne », quartier de Gerland : photo. NB anonyme (1934, cote 1PH/8343)

 

Urbanisme et agglomération

Au début du siècle, la grande majorité de la population est concentrée autour du Vieux Lyon. Quelques habitants seulement occupent les quartiers de Vaise, de Croix-Rousse et de Guillotière. Avec l’accroissement démographique post-Première Guerre mondiale, la municipalité souhaite annexer les villes alentours (Sainte-Foy-lès-Lyon, La Mulatière, Saint-Rambert-L’Ile-Barbe, Caluire, Villeurbanne, Bron, Vénissieux, Sainte-Fons). Mais, les élus locaux de ces communes restent méfiants. Aussi l’annexion se fait-elle progressivement, d’abord avec la mise en place de projets intercommunaux (gestion des eaux, assainissement, électricité, transports).

 

Protection des eaux de Lyon : papier entoilé L. Cornillon (1915, cote 17FI/55)
Protection des eaux de Lyon : papier entoilé L. Cornillon (1915, cote 17FI/55)

 

Et des organismes intercommunaux sont créés : 

  • le Syndicat des eaux de la Banlieue de Lyon (1929) ;
  • le Syndicat d’assainissement de la Rive Gauche du Rhône (1931) ;
  • le Comité d’aménagement et d’organisation générale de la région lyonnaise (1935) ;
  • le Groupement régional d’Urbanisme (1938) ;
  • le Syndicat des Transports en Commun de la Région lyonnaise (1941).

 

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