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Lyon 1562, capitale protestante

Affiche de l'exposition "1562 - Lyon, capitale protestante"
Archives municipales de Lyon / Grande salle

Du 21 octobre 2009 au 27 février 2010
 


Conception

  • Anne-Catherine Marin
  • Mourad Laangry

Scénographie

  • Agence Point de fuite

Réalisation

  • Mourad Laangry
  • Équipe technique et administrative des Archives de Lyon

 


 

D’avril 1562 à mars 1563, Lyon fut gouvernée par les protestants.

Ce fait souvent méconnu est le prétexte de l’exposition que les Archives municipales de Lyon présentent dans le cadre des célébrations internationales du 500e anniversaire de la naissance du réformateur français Jean Calvin.
Elle replace cet événement dans le contexte de la vie politique, religieuse, sociale et culturelle d’une grande ville d’échanges et de rencontres au 16e siècle.

Lyon est alors une grande ville de commerce et de culture. C’est le second centre d’imprimerie de France et un foyer humaniste considérable, au point que l’on a pu parler d’elle comme d’« une capitale intellectuelle du royaume ».
Pendant un moment, la France protestante regarde vers Lyon. De 1562 à 1563, le consulat – la municipalité de l’époque – est aux mains des protestants. Le reflux réformé est ensuite rapide; au cœur des guerres de Religion, Lyon redevient une capitale catholique, allant jusqu’à se livrer à la Ligue de 1589 à 1593. À la fin du siècle, elle réintègre l’ordre royal avec la paix revenue; Henri IV la choisit pour célébrer son mariage avec Marie de Médicis en décembre 1600.

Manuscrits, livres et libelles, bibles et psautiers, lettres royales, gravures, tableaux, objets racontent l’histoire de cette période troublée des guerres de Religion. Les prêts de différents musées et institutions culturelles françaises et étrangères concourent à mettre en lumière la présence protestante dans le Lyon de l’époque.

Au cœur de l’exposition est présenté un document exceptionnel issu des collections des Archives municipales: l’original du premier plan connu de Lyon, dit plan scénographique de 1550. Réparti en 25 planches d’une gravure à l’eau- forte, cet exemplaire unique (1,70 m x 2,40 m une fois assemblé) décrit la ville à cette époque avec tous ses édifices en perspective, une « vue aérienne » avant la lettre.

Une projection multimédia l’anime pour appréhender l’évolution de la ville.