Aller au contenu principal

A Bonaparte, réédificateur de Lyon.

Affiche de l'exposition "Lyonnais, je vous aime"

Cette dédicace symbolique inscrite sur la médaille frappée lors de la pose de la première pierre des façades de la place Bellecour le 29 juin 1800 est prémonitoire. Elle annonce pour les quinze années à venir la renaissance urbaine et monumentale de la cité rebelle. 

L’artiste lyonnais Pierre Révoil emprunte à l’Antiquité l’anecdote d’Androclès soignant un lion pour symboliser le rétablissement de la ville. Devant le tombeau des lyonnais morts pour avoir défendu « la cause publique », le prefet Verninac, sous les traits d’Androclès, soigne le lion blessé tandis que Bonaparte, sous la figure d’un génie rétablit le commerce et les arts.

Au pied d’une stèle où sont inscrits les noms des hommes de lettres et des artistes lyonnais des siècles passés, des enfants symbolisant les arts acclament le génie.