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Une intense vie culturelle à Lyon sous le Consulat et l’Empire

Affiche de l'exposition "Lyonnais, je vous aime"

Si Berjon et Bony enrichissent l’histoire de la célèbre école des fleurs, la peinture lyonnaise du début du XIXe siècle voit naître avec Révoil, le genre troubadour et s’épanouir, avec Gobon, l’art du paysage.

La gravure connaît un étonnant développement grâce à Boissieur, comme la sculpture, avec le fameux Chinard, qui est l’auteur du premier buste officiel de l’Empereur.

La Révolution a ruiné la ville de Lyon, et notamment la place Bellecour dont la reconstruction devient le symbole du renouveau urbanistique de la capitale des Gaules, pour lequel d’importants architectes rivalisent, tels que Joseph Gay, François Hotelard, Toussaint Loyer, Jean-Marie Gabriel Thibière ou Claude Cochet. Cette renaissance se nourrit de la refondation de l’Académie, devenue Athénée, et de l’apparition de maintes sociétés savantes auxquelles s’ajoute une vie théâtrale et musicale intense, incarnée par la rivalité entre le Grand Théâtre où est conçu le Songe d’Ossian d’Etienne Fay, et le théâtre des Variétés, futur Théâtre des Célestins, plus populaire, comme l’est le célèbre Guignol, crée en 1808 par Laurent Mourguet.