Deux machines exceptionnelles
Par André Dittmar, ingénieur de recherche INSA et CNRS de Lyon
Machine conçue et réalisées en technologie du 18e siècle, avec du bois, du laiton, de l’acier et du verre
La machine à peser les rêves a été exposée sur le stand historique des sciences et technologies lors du Congrès mondial «29th Annual Conference of the IEEE Engineering and Biomedical Society» à Lyon, les 23- 26 Août 2007.
Mode d'emploi
- Le sujet volontaire est fixé fermement sur un lit oscillant.
- Le réglage de zéro est effectué pendant la phase de sommeil lent.
- Pendant la phase de «sommeil paradoxal» il se produit une vasodilatation des mains et des pieds et une érection chez les hommes. En conséquence, le centre de gravité se déplace vers les pieds.
- Le lit s’incline donc du côté des pieds.
- Ce mouvement est transmis par une entretoise à une buse mobile.
- Le sable (fluide) coule à travers la buse et est dirigé dans un réservoir rotatif à double paroi avec une case pour 5 minutes.
- Ainsi, pour chaque phase de rêve, il y a un petit tas de sable, en le pesant on obtient le «poids du rêve».
Par Lionel Stocard
1997, bois- cuivre- verre
Les fils de cuivre, dirigés vers la tête du rêveur, captent la rêvaline, l’énergie rêvale. Cette énergie est concentrée, puis projetée sur un écran de capteurs bitumés qui traduisent la première image et transportent la nouvelle énergie dans un bain de rêvélateur G.
Le rêvélateur G se fixe sur le dernier écran selon un ordre rêvalin.
C’est après avoir vécu passionnément de multiples rêves lucides que Lionel Stocard va créer un univers propice à l’exploration des songes. Il conçoit alors « La chambre expérimentale des rêves » et propose des performances avec diverses machines à rêver, des installations sonores, des concerts de musique électroacoustique sur d’étranges instruments, des peintures et des sculptures. Ces créations ont fait l’objet de plusieurs événements sur le thème du rêve dans des lieux d’exposition et festivals en France depuis une quinzaine d’années.