Aller au contenu principal

Ils ont fait avancer la science

Affiche de l'exposition "Rayons X, une autre image de la Grande Guerre"
  • J. Godart (1871-1956) 
    Le 1er juillet 1915, il est nommé sous-secrétaire d’Etat au service de Santé. Ainsi il dirige plusieurs réformes significatives; la chaîne sanitaire est réorganisée, le personnel est rendu opérationnel en le formant à la radiologie et en faisant passer les infirmières bénévoles sous statut spécifique. Désormais c’est le savoir-faire de chacun et chacune que l’on prend en compte.
     
  • J.E Hirtz (1869-1936)
    Médecin-Major, formé à l’Ecole de Santé des Armées de Lyon. En 1916, Godart nomme Hirtz « radiologiste consultant aux armées ». Son invention, le compas qui porte son nom, est une ingénieuse technique qui permet, grâce à des principes de géométrie dans l’espace, de déterminer exactement l’emplacement d’un projectile ou de tout corps étranger métallique à l’intérieur du corps.
     
  • M. Curie (1867-1934) 
    Elle crée l’Ecole de Manipulatrices à l’Institut du Radium, en 1917. Le programme comprenait des leçons théoriques sur l’électricité et les rayons X, des exercices pratiques, de l’anatomie, sur une durée de six mois. La formation était surtout destinée aux infirmières, mais elle était aussi ouverte à de jeunes femmes non infirmières. Au total 150 personnes ont été formées. 1000 blessés sont soignés par M. Curie elle-même durant le conflit.
     
  • C. Regaud (1870-1940)
    En 1915, il est chargé par Justin Godart de réformer le Service Santé. Il crée des équipes chirurgicales et des ambulances automobiles chirurgicales. En 1917, il prend la direction de l’hôpital « expérimental » de Bouleuse, qui sera, avant d’être détruit, une préfiguration de l’hôpital pluridisciplinaire de type CHU. 
     
  • A. Bouchacourt (1865-1949)
    En 1898, il écrit sa thèse sur les rayons X, puis il met au point l’endo-diascopie, avec des tubes particuliers pour étudier les cavités du corps humain (vagin, bouche, rectum,…). Il développe la bonnette radioscopique (manudiascope) et fonde la Société Française de Radiologie aux côtés d’Antoine Béclère et d’autres pionniers.
     
  • A. Pont (1870-1960)
    Il crée le 15 septembre 1914 à l’Ecole dentaire, le Centre maxillo-facial pour les mutilés de la face de Lyon, constitué de 30 lits, avec l’accord de l’administration des Hospices et du Conseil d’Administration de l’École dentaire. Le centre fera partie des 3 principaux centres des Gueules Cassées avec Paris et Bordeaux. 7 000 blessés ont bénéficié des soins du service du Dr Pont.