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Les pionniers

Affiche de l'exposition "Rayons X, une autre image de la Grande Guerre"
  • E. Destot - (1864-1918) 
    Chirurgien, anatomiste, médecin-électricien... Il choisit de devenir « radiologiste » et créé le 1er service de radiologie hospitalier, à l’Hôtel-Dieu de Lyon en 1896. Il contribue très significativement au développement technologique des tubes à rayons X. Il reste comme l’un des fondateurs modernes de la radiologie en orthopédie. Atteint d’une radiodermite à l’âge de 49 ans, il subit plusieurs amputations de doigts et arrêta son activité à l’Hôtel-Dieu. Il s’engage tout de même dans l’armée et meurt à 54 ans, épuisé.
     
  • V. Despeignes (1866-1937)
    Médecin lyonnais et chercheur en parasitologie. Alors médecin généraliste aux Echelles en Savoie, il effectue pour la première fois au monde, une radiothérapie anticancéreuse du 4 au 23 juillet 1896.
     
  • C. Regaud (1870-1940)
    Professeur en anatomie et histologie lyonnais. Il définit les premières bases des traitements par irradiation des cancers et traite des malades atteints de cancers incurables dès 1911. En 1914 à Paris, il dirige aux côtés de Marie Curie le service de biologie de l’Institut Curie. Pendant la guerre, il est un grand organisateur des hôpitaux de guerre en créant des équipes pluridisciplinaires pour le traitement chirurgical des plaies. 
     
  • P. Villard (1860- 1934)
    Né à Lyon, il est physicien à l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Il contribue à l’évolution des tubes à rayons X (tubes de Crookes), en lien avec les industriels français et les radiologues. Il est le premier à décrire le 3ème rayonnement de la radioactivité : le rayonnement gamma. Il fut l’inventeur de la soupape cathodique qui porte son nom. 
     
  • F. Arcelin (1876-1942)
    Médecin lyonnais. Elève de Destot, il examine près de 2000 cœurs avec l’orthodiagramme de ce dernier. Il réalise le premier sondage adressé à ses collègues sur les effets secondaires de l’irradiation, base documentaire à l’origine de la mise en évidence de la radiosensibilité individuelle. Il laisse aussi un ouvrage de référence sur l’utilisation des rayons X dans la détection des calculs rénaux. Pendant l’Exposition Internationale de 1914, il est rapporteur du Congrès International d’Electrologie et de Radiologie Médicales. 
     
  • L. et A. Lumière (1862-1954) 
    Inventeurs et industriels lyonnais. Ils prêtent du matériel (tubes et sources d’électricité, plaques photographiques puis radiographiques) aux précurseurs à titre industriel et personnel. Auguste dirige le service de radiologie de l’Hôtel-Dieu et développe gratuitement toutes les radiographies faites entre 1914 et 1918 (18 000 radio).