Journées d'étude
Cette journée d’étude a pour ambition de faciliter les contacts entre les chercheurs(ses) de la région lyonnaise, confirmé(e)s et jeunes chercheur(se)s – doctorant(e)s et masteurant(e)s – et les archivistes locaux.
Le moment de la rentrée universitaire est plus particulièrement propice à la définition d’un sujet de recherche et d’un corpus pour les étudiants inscrits en master. Le programme a été élaboré de telle sorte que la présentation de plusieurs fonds accessibles dans l’agglomération lyonnaise puisse mettre en évidence leur richesse et leurs usages possibles en histoire religieuse et dans d’autres champs historiographiques (histoire urbaine, histoire du genre, histoire de l’éducation, histoire des savoirs…) afin de susciter des recherches neuves, en histoire moderne comme en histoire contemporaine (source : site du LARHRA).
Pour la troisième année, les Archives municipales de Lyon (AML) se sont associées à l’université Lyon 3 et au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) pour proposer un séminaire consacré aux sources de l’histoire religieuse à Lyon, auquel les Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon (ADRML) ont apporté leur concours.
Après une première année consacrée au catholicisme, puis à l’Islam, 2024 a été consacrée aux sources concernant le judaïsme, à travers les archives publiques et privées. Cette journée était aussi un moyen de sensibiliser la communauté juive à l’intérêt de conserver ses archives.
Retrouvez le programme complet sur le site du LARHRA.
Tristan Vuillet, archiviste et responsable de la salle de lecture aux AML, a présenté une vue d'ensemble des sources sur le judaïsme dans les archives publiques lyonnaises. Comme pour l'islam, l'une des difficultés à repérer des sources réside dans le vocabulaire utilisé pour la description des dossiers et les mots-clés utilisés.
Cette journée d’étude a pour ambition de faciliter les contacts entre les chercheurs(ses) de la région lyonnaise, confirmé(e)s et jeunes chercheur(se)s – doctorant(e)s et masteurant(e)s – et les archivistes locaux.
Le moment de la rentrée universitaire est plus particulièrement propice à la définition d’un sujet de recherche et d’un corpus pour les étudiants inscrits en master. Le programme a été élaboré de telle sorte que la présentation de plusieurs fonds accessibles dans l’agglomération lyonnaise puisse mettre en évidence leur richesse et leurs usages possibles en histoire religieuse et dans d’autres champs historiographiques (histoire urbaine, histoire du genre, histoire de l’éducation, histoire des savoirs…) afin de susciter des recherches neuves, en histoire moderne comme en histoire contemporaine.
Pour la deuxième année, les AML se sont associées à l’université Lyon 3 et au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) pour proposer un séminaire consacré aux sources de l’histoire religieuse à Lyon, auquel les ADRML ont apporté leur concours.
Après une première année consacrée au catholicisme, 2023 a été consacrée aux sources concernant l’islam, à travers les archives publiques et privées. Cette journée était aussi un moyen de sensibiliser la communauté musulmane à l’intérêt de conserver ses archives.
Retrouvez le programme complet sur le site du LARHRA.
Tristan Vuillet, archiviste et responsable de la salle de lecture aux AML, a présenté une vue d'ensemble des sources sur le judaïsme dans les archives publiques lyonnaises. L'une des difficultés à repérer des sources réside dans le vocabulaire utilisé pour la description des dossiers et les mots-clés utilisés.
Grâce à cette journée, une collaboration a été nouée en 2024 entre la grande mosquée de Lyon et les ADRML, afin de proposer une exposition à l’occasion du 30e anniversaire de ce lieu ce culte. Les AML se sont associées à la préparation de cet événement.
La journée d'études accueillie par les Archives municipales de Lyon (AML) s'inscrivait dans un séminaire interdisciplinaire et pluriannuel sur l'imprimé contemporain aux XIXe-XXe siècles, proposé par l'IDHE.S (Institutions et Dynamiques historiques de l'économie et de la société, UMR 8533 du CNRS). Ce séminaire est coordonné par Marie-Cécile Bouju (université Paris 8), Julien Hage (université de Nanterre), Patricia Sorel (université de Nanterre) et Elen Cocaign (université Paris 8).
Le séminaire de 2022-2023 était consacré à "Édition, livres, brochures, périodiques, affiches, ephemera" et la journée du 9 mars explorait plus particulièrement "Genre et typographie".
Programme (au menu !)
- 14h : accueil et présentation par Julien Hage, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris Nanterre, Laboratoire DICEN-IDF.
- 14h15 : Vincent Chambarlhac, Qui collecte des éphémères pour les archives ? Note à propos d’une figure des AM de Lyon, Henri Hours.
- 15h : Alice Savoie, Women in type.
- 15h45 : Florence Roller, Éditeur et designer à l’heure de l’anthropocène, les éditions 205 et la fonderie 2O5TF.
- 16h30 : Discussion générale.
Intervenants
- Vincent Chambarlhac est professeur des universités en histoire contemporaine, directeur de l'Unité mixte de recherche Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche Sociétés, Sensibilités, Soin à l'université de Bourgogne. Après une thèse consacrée à Marcel Martinet, il a soutenu une habilitation à diriger des recherches sur l’enracinement local d’une troupe de théâtre, les Copiaus, de Jacques Copeau à Pernand-Vergelesses. Ses travaux portent sur l’histoire culturelle et sociale du XXe siècle à travers les parcours d’artistes ou de collectifs, et à la question graphique, tels le Trait graphique 68 avec Julien Hage et Bertrand Tillier (Citadelles et Mazenod, 2018), comme au regard des sciences de l’homme (principalement l’histoire, l’ethnographie, le folklore) dans une perspective épistémologique, autour d'un grand chantier interdisciplinaire dédié au populaire.
- Alice Savoie est créatrice de caractères, chercheuse et enseignante. Diplômée de l'École Estienne, elle est titulaire d’un master et d'un doctorat de l’Université de Reading (R-U). Elle est l’autrice de plusieurs caractères dont Faune (commandité par le Centre national des Arts Plastiques et l’Imprimerie Nationale), Lucette, Romain 20 et Capucine. Elle collabore avec des fonderies et studios graphiques de renommée internationale (205.tf, Monotype, The Times, Turner Broadcasting, Frere-Jones Type…) sur des projets de création typographique sur mesure. Elle est directrice artistique consultante pour la fonderie Darden Studio (New York). Alice Savoie supervise des projets de recherche à l’Atelier National de Recherche Typographique (Ensad Nancy) et enseigne la création typographique au sein du Master Type Design de l’Écal (Lausanne). Elle est actuellement chargée de conférence en histoire de la typographie à l'École Pratique des Hautes Études (Paris Sorbonne) et co-dirige la collection Pamphlets chez Poem Editions avec Jérôme Knebusch.
- Florence Cortat Roller est diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (2005). Elle dirige avec Damien Gautier trois activités qui se nourrissent et interagissent: Bureau 205 — bureau de design graphique –, Éditions deux-cent-cinq — maison d’édition — et 205TF — fonderie de caractères typographiques indépendante.
Focus sur l'intervention de Vincent Chambarlhac sur les éphémères aux AML
Les illustrations correspondent à celles choisies par l'auteur lors de sa présentation. Ce paragraphe propose une courte synthèse de l'article de Vincent Chambarlhac, Qui collecte des éphémères pour les archives ?, publié le 23/10/2024 sur le blog Histoires lyonnaises.
Les AML conservent une collection d'éphémères composée de tracts, cartes de visites, menus, publicités, affiches, cartes à jouer, programmes électoraux, etc., qui sont des imprimés fragiles car non destinés à être conservés. La collection d'éphémères, conservée sous la cote 5Fi, est partiellement inventoriée et son inventaire est en cours de reprise. Elle continue à s'enrichir aujourd'hui.
Cette collection a été constituée pour l'essentiel à l'initiative d'Henri Hours, directeur des archives municipales de 1959 à 1988. Vincent Chambarlhac en explore la figure et la démarche singulière au sein d'un service d'archives. L'historien commence par citer Henri Hours à propos de l'origine de cette collection : "la genèse de celle-ci est intimement liée à une démarche de collectionneur, mais signale aussi que cette démarche est éclairée par la conscience de l'historien et de l'archiviste. En effet, il ne s'agissait pas d’accumuler des documents en fonction de critères purement subjectifs ou esthétiques, mais de compléter le fonds municipal par une documentation que les versements n’ont pas vocation administrative à contenir". La collection se constitue donc dans les manques des archives et non avec le regard d'un historien de l'imprimé.
Si elle remonte au XVIIIe siècle pour quelques documents, elle est essentiellement postérieure à 1945. La collection, enrichie pendant des décennies, inscrit les éphémères dans leur valeur documentaire, comme traces d'une époque et sources d'une histoire moderne de la métropole lyonnaise. La démarche d'Henri Hours s'inscrit dans celle du chiffonnier décrit par Walter Benjamin et succède à celle, similaire, d'André Barroux à la bibliothèque de Saint-Denis dans les décennies précédentes. Elle s'ancre également dans un contexte local favorable à l'histoire du livre et du non-livre, avec les figures de Marius Audin (fondateur du Musée de l’imprimerie et de la communication graphique) et Henri-Jean Martin (pionnier de l’histoire du livre, conservateur de la BM de Lyon de 1962 à 1970, co-créateur du musée de l’imprimerie) dont Henri Hours est proche.
Si le sens de la démarche d'Henri Hours reste à approfondir, la collection constituée s'inscrit de fait dans un souci de l'écriture de l'histoire du temps présent, qui se prolonge aujourd'hui avec la collecte d'archives liées aux attentats, au COVID et, plus récemment, aux manifestations contre la réforme des retraites, au militantisme féministe, aux 50 ans de l'occupation de Saint-Nizier par les prostituées, ou encore au mouvement hip-hop. Les archives des marges, souvent éphémères, complètent encore et toujours les fonds administratifs.
Cette journée d’étude, organisée par Olivier Chatelan (Université Lyon 3/LARHRA), Paul Chopelin (Université Lyon 3/LARHRA) et Magali Devif (Archives lasalliennes / Association des archivistes de l’Église de France), a été soutenue par le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), le département d’histoire de l’Université Lyon 3 et l’Association des archivistes de l’Église de France.
Elle a pour ambition de faciliter les contacts entre les chercheurs(ses) de la région lyonnaise, confirmé(e)s et jeunes chercheur(se)s – doctorant(e)s et masteurant(e)s – et les archivistes locaux membres de l’Association des archivistes de l’Église de France (AAEF).
Le moment de la rentrée universitaire est plus particulièrement propice à la définition d’un sujet de recherche et d’un corpus pour les étudiants inscrits en master. Le programme a été élaboré de telle sorte que la présentation de plusieurs fonds accessibles dans l’agglomération lyonnaise puisse mettre en évidence leur richesse et leurs usages possibles en histoire religieuse et dans d’autres champs historiographiques (histoire urbaine, histoire du genre, histoire de l’éducation, histoire des savoirs…) afin de susciter des recherches neuves, en histoire moderne comme en histoire contemporaine.
Pour la première des trois années sur les sources de l'histoire religieuse, les AML se sont associées à l’université Lyon 3 et au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) pour proposer un séminaire consacré aux sources de l’histoire religieuse à Lyon, auquel les ADRML ont apporté leur concours.
Cette journée a eu lieu à à la Maison des Sciences de l’Homme Lyon – Saint-Étienne, 14 avenue Berthelot 69007 Lyon, Espace Marc Bloch. Tristan Vuillet, archiviste et responsable de la salle de lecture aux AML, a participé à la table-ronde modérée par Paul Chopelin sur "Comment débuter une recherche ? Le choix d'un sujet, la constitution d'un corpus".
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