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Les empreintes

Affiche de l'exposition "Empreintes d'Edmond Locard"

Or, il existe un ordre de preuves qui ne mentent ni ne trompent jamais, ce sont les indices, c’est-à-dire, les traces laissées par le criminel au cours de son méfait. 
Edmond Locard
 

 L’identification des empreintes a été la première raison d’être des laboratoires de police et le motif principal de leur création.
Les laboratoires de police, à l’aide des empreintes, vérifient les dénonciations, contrôlent les soupçons, répartissent les responsabilités entre les coauteurs et les complices, ceux qui ont opéré et ceux qui ont fait le guet. Ils peuvent enfin, découvrir d’initiative les auteurs d’un crime en comparant les empreintes digitales trouvées sur les lieux avec celles des fichiers dactyloscopiques où sont classés les dessins digitaux des criminels de la région.

Il arrive fréquemment que les empreintes relevées après les passages du malfaiteur soient extrêmement fragmentaires, et que les recherches les plus minutieuses n’amènent quelquefois à trouver que quelques millimètres carrées de traces utilisables. Pour cette raison, le professeur Locard invente la poroscopie, procédé d’identification des criminels par les traces des orifices sudoripares. 
Par leur triple caractère d’immutabilité, de pérennité et de variété, les orifices sudoripares constituent un signe d’identité de premier ordre.