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Les années 1840 et 1856 sont marquées par des inondations catastrophiques.

En 1840, des pluies océaniques diluviennes à la fin du mois d’octobre provoquent une importante inondation. Dans les premiers jours de novembre, les eaux couvrent l’ensemble du bassin de la Saône, renforcées par des orages répétitifs à l’aval et par un très fort vent du sud, alors que le Rhône était en décrue. Les débordements traversent de part en part la presqu’île, pour se jeter dans le Rhône. Des bâtiments au pied de Fourvière s’effondrent. Le quartier de Vaise est noyé sous 3 mètres d’eau et il est entièrement ravagé : plus de 240 maisons écroulées, sans compter les incendies. L’inondation de 1856 est due à la pluie du printemps. La partie basse de la ville de Lyon est submergée. Le 30 mai, la digue de la Tête d’Or, située en amont de Lyon, cède brutalement et une vague puissante submerge la rive gauche de la cité.
Les quartiers des Brotteaux et de la Guillotière, qui comptaient à cette époque environ 40 000 habitants, sont engloutis. On recensera 18 morts dans la commune de la Guillotière.

Suite aux inondations de 1840, une commission météorologique départementale se met en place. Le docteur Lortet, premier président, désigné, le 15 décembre 1843 par M. Terme, maire de Lyon, a envisagé cette commission, essentiellement philanthropique, après sa grande émotion devant « les effets du cataclysme », pour « annoncer, en temps utile, l’époque d’une crue qui se ferait sentir dans la ville ».
 

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Catalogues d'exposition Climat, à nos risques et périls. Les Lyonnais face aux caprices du climat, depuis le Moyen Age
Affiche de l'exposition "Climat, à nos risques et périls"
Climat, à nos risques et périls. Les Lyonnais face aux caprices du climat, depuis le Moyen Age Catalogue de l'exposition "Climat, à nos risques et périls" proposée en 2013
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