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Cafés et commerces

Affiche de l'exposition "Lyon l'italienne"

Dès le 18e siècle, des Transalpins ont fondé des commerces à Lyon, tels Pietro Casati, qui crée en 1750 une chocolaterie et un café attenant où l’on peut consommer un « sciocolato » chaud, ou Antonio Spreafico qui fonde en 1775 un café où il propose, pour la première fois à Lyon, des glaces et sorbets.

Ces commerces sont fréquentés par la bourgeoisie lyonnaise, contrairement aux nombreux cafés, épiceries et petits commerces créés par les immigrants italiens aux 19e et 20e siècles.
Ceux-ci, destinés surtout à leurs compatriotes, leur offrent des produits introuvables à Lyon, telle la charcuterie italienne ; ils leur permettent de se retrouver entre migrants de la même région et de pratiquer les divertissements auxquels ils sont attachés, en particulier les jeux de cartes italiens comme la Mora ou la Scopa.