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Le travail des femmes

Affiche de l'exposition "Lyon l'italienne"

L’image de l’immigrée italienne cantonnée dans l’espace familial est loin de toujours correspondre à la réalité, notamment dans l’agglomération lyonnaise.

La soierie a occupé une main d’oeuvre féminine importante dans ses ateliers mécanisés dont le nombre croît rapidement à partir des années 1850. Installés autour des Brotteaux, ils débordent bientôt sur Villeurbanne où s’installent les premières grandes usines de soierie. Cela explique qu’en 1906, 54,2 % des Italiens de cette commune  sont en fait des Italiennes !
Elles sont cardeuses, dévideuses, ovalistes (traitement préparatoire de la soie pour le tissage), tisseuses mais aussi piqueuses de bottines ou corsetières. Certaines sont déjà à la tête d’une petite épicerie. Beaucoup vivent dans des garnis regroupant uniquement des femmes.

Au 20e siècle, les femmes actives sont nombreuses aussi à Saint-Priest : beaucoup sont employées dans l’usine textile Maréchal pendant que leur époux travaille chez Berliet ou dans la maçonnerie.