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Affiche de l'exposition "La REpublique, vitrine de Lyon"

 

Dans le montage financier du percement de la rue, le rôle de l’État conduit à une situation paradoxale : la rue Impériale est une route nationale de traversée de la ville, en même temps qu’une voie de prestige dont la municipalité se préoccupe beaucoup.

En échange d’une participation de 50% aux travaux de voirie, la nouvelle rue fait partie de la route nationale 83 de Lyon à Strasbourg. Elle est pourtant inadaptée au trafic de transit, notamment parce qu’elle débouche alors au nord sur la rue Puits-Gaillot, imposant un virage à angle droit.

Cette situation perdure jusqu’en 1955, date à laquelle la voie est rendue au domaine municipal et n’est plus gérée par les Ponts-et-Chaussées. Cette rue n’a pas donné beaucoup de souci aux services chargés de la circulation, dans la mesure où sa grande largeur et le petit nombre de croisements avec d’autres grands axes ne sont pas propices aux embouteillages.

Place de la République avant sa piétonnisation, carte postale vers 1960 - Archives municipales de Lyon, 4FI/5880
Place de la République avant sa piétonnisation, vers 1960 - 4FI/5880

 

Du Tramway à la voiture

Des tramways à chevaux au métro, en passant par les autobus et trolleybus, la rue de la République a connu quasiment tous les moyens de transport lyonnais. Pavée et bien équipée en réseaux techniques (électricité, gaz, égouts) dès sa création, elle est parmi les premières rues lyonnaises à accueillir le tramway, qui fonctionne dès 1881. D’abord tiré par des chevaux, celui-ci devient rapidement électrique.

Dès les années 1920, l’automobile commence à prendre une place de plus en plus importante dans la rue, y compris avec la circulation des premiers autobus dès 1924. Le dernier tramway y circule en 1954, remplacé par des trolleybus ou autobus, selon les lignes. Par la suite, avec la piétonnisation, les automobiles individuelles ne font que croiser la rue.