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La vie religieuse à Lyon et le Cardinal Fesch

Affiche de l'exposition "Lyonnais, je vous aime"

Jeune oncle de Napoléon, Joseph Fesch est nommé archevêque de Lyon le 25 juillet 1802.
Bien que peu présent, car appelé à d’importantes fonctions officielles, il réorganise toute fois son diocèse, apaise les rivalités religieuses et encourage le renouveau spirituel. Sa politique fera l’admiration de Chateaubriand.

Déchiré par le conflit qui oppose l’Empereur et le Pape, il se considère d’abord comme évêque et Cardinal et conserve sa fidélité au souverain poncif. A la chute de l’Empire, il s’exile à Rome et refuse, pendant 25 ans, de se démettre de son siège lyonnais.

Il meurt le 13 mai 1839 léguant ses biens à Ajaccio et à son palais archiépiscopal de Lyon.
Celui-ci connaît trois grandes campagnes d’aménagement en 1802, 1804 et 1805. A cette date, l’inventaire indique une demeure richement pourvue notamment en mobilier.
Parallèlement, le Cardinal œuvre pour sa cathédrale, dont il enrichit, dès 11803, le vestiaire liturgique de plusieurs ensembles pontificaux et le trésor, par la commande d’orfèvrerie sacrée. En 1804, il entreprend d’onéreux investissements incluant notamment l’autel majeur, aujourd’hui disparu.