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Affiche de l'exposition "14/18 - Lyon, jour après jour"

Les besoins de l’armée ne cessent de grandir, et l’arrière fait face à de plus en plus de pénuries. L’inquiétude grandit autour d’une éventuelle disette, et le rationnement ne suffit plus, face aux difficultés d’approvisionnement. Parallèlement, on demande aux campagnes de redoubler d’efforts pour obtenir de meilleures récoltes. En mars 1917, la municipalité prend des mesures pour encourager la culture de pommes de terre, allant jusqu’à mobiliser de la main d’oeuvre militaire, chargée de cultiver plus de 100 hectares de terrain mis à disposition de la ville par des propriétaires privés.

 

Semez des pommes de terre, 1917. Afficche lithographique de Georges Henri Hautot, commanditée par le Ministère de l'agriculture. 2/fi/1619
Semez des pommes de terre, 1917. Afficche lithographique de Georges Henri Hautot, commanditée par le Ministère de l'agriculture. 2/fi/1619

 

 

 

Privé de tabac depuis plusieurs jours et dans l’impossibilité de m’en procurer, j’ai eu recours, comme au temps de mon enfance aux feuilles de platane et j’en ai fumé deux pipes… Hélas ! Est-ce le manque de l’attrait du fruit défendu ? Est-ce que, comme les bohèmes de Murger, devenus vieux, je n’aime plus que ce qui est bon ? … J’ai trouvé ce tabac de fortune franchement exécrable. Pouah !.... 

Barthélémy Mermet, 28 janvier 1918